Arrivée au Caire
Mes impressions? Oui, Le Caire est une ville sale, polluée, une ville arabe, une ville basée sur le tourisme, une ville qui s'en sort malgré tout. Sale, oui, la couleur ocre des bâtiments y est sûrement pour beaucoup. Polluée, à cause de la circulation chaotique, une ville qui essaie de se moderniser, mais qui n'a pas de trottoirs ni d'eau potable, où tout est fouillis et comme si bien décrit dans la Fascination du pire. Oui, il est vrai. Les voitures klaxonnent, déboulent, personne n'est attaché, personne ne respecte rien, les chevaux côtoient les Peugeot des années 50, on coupe la route, on klaxonne encore, on est dans son droit. Mais j'aime. Le contraste entre Dubai et Le Caire est étonnant. La chaleur y est plus supportable aussi. On frôle les 30 degrés, un paradis. Dès mon arrivée à l'aéroport, je rencontre les mêmes problèmes qu'à Dubai, mais en pire. J'enfile veste et pantalon, mais rien n'y fait, les regards se suivent et malheureusement se ressemblent. Je prends 2 mains aux fesses, 4 clins d'oeil, 1000 regards déplacés, mais on survit. En pleines élections municipales, nous tombons dans une foule de banderoles faites à la main, les taxis attirent mon attntion, le nombre de policiers armés à la mitraillette aussi, et je ne détourne mon regard de cette ville millénaire que pour mieux sentir et écouter sa rumeur.
En photo, ci après, la ville du Caire avec les pyramides en arrière-plan.
Un exemple kitchissime de taxi qui aurait pu faire figuration dans le fameux sketch de Coluche.
Les policiers à chameau, ça, oui, ça vaut le détour!